Mon premier week-end choc (et mes cuisses s’en souviennent) 🥲
Le week-end choc, c’est deux sorties longues collées pour habituer ton corps à enchaîner les efforts. C’est dur, mais c’est un outil redoutable pour progresser.
Salut les cuisses explosées,
Ce week-end, j’ai coché une étape importante de ma prépa pour le trail du Mont Sutton :
➡️ mon premier week-end choc.
Le principe ?
Accumuler du volume et du dénivelé en très peu de temps.
Tu fais deux sorties longues d’affilée, histoire de simuler la fatigue que tu vas rencontrer en course.
Samedi : 1h30.
Dimanche : 2h10.
Résultat : des jambes qui couinaient un peu lundi matin.
(Maintenant plusieurs semaines que je publie des conseils trail, et vous êtes de plus en plus nombreux à me lire. Merci pour ça ❤️. Si tu veux m’aider, le plus simple c’est de partager cette newsletter à un pote qui veut se mettre au trail. Ça compte beaucoup pour moi 🙏)
🧠 Pourquoi ça marche
Le week-end choc a un but clair :
– habituer ton corps à courir sur la fatigue
– apprendre à gérer un effort prolongé
– accumuler du volume sans trop exploser ton planning hebdo
C’est un des outils préférés des traileurs pour préparer les ultras… mais ça marche aussi très bien sur des distances plus “courtes” type 20-40–60 km.
🫠 Anecdote
Dimanche, au bout de 1h30, j’avais l’impression que mes jambes me lâchaient.
Mais c’est là que la magie opère : ton corps s’adapte, ton mental prend le relais.
C’est dur, mais tu sais que tu construis quelque chose de solide pour la suite.
✅ Conseils concrets si tu veux tester
Ne le fais pas toutes les semaines → 1 ou 2 blocs dans une prépa suffisent.
Sois progressif → commence par 1h + 1h30 avant de viser 2h + 3h.
Récupère bien après → sommeil, hydratation, bouffe. Ton corps en a besoin.
Ne cherche pas la perf → l’objectif, c’est le volume, pas le chrono.
Écoute-toi → si t’as mal, si t’es épuisé, mieux vaut lever le pied.
En résumé :
Le week-end choc, c’est pas juste deux sorties longues.
C’est un gros boost physique et mental, une répétition générale avant la course.
Et ça pique. Mais c’est aussi pour ça qu’on aime le trail, non ?
— Matti Lontra


