T’as un rhume ? Tu cours quand même ?
Entre petit rhume, grosse crève et toux du démon, la frontière est parfois floue. Alors, courir malade, c’est motivé… ou juste risqué ?
Salut les traileurs enrhumés,
On va pas se mentir :
Quand t’as un objectif en tête, rater une séance, ça fout les boules.
Et quand tu tombes malade, ton premier réflexe, c’est souvent pas "repos".
C’est plutôt :
“Est-ce que je peux courir quand même ?”
“Si je saute cette sortie, je vais régresser…”
“J’vais juste transpirer un coup, ça va passer !”
Spoiler : c’est plus compliqué que ça.
🧠 Courir malade : la règle du "au-dessus ou en dessous du cou"
Il existe une règle simple, mais pas parfaite :
Si les symptômes sont au-dessus du cou (nez bouché, maux de gorge légers, petit rhume) → ça peut passer pour un footing léger.
Si c’est en dessous du cou (fièvre, toux grasse, douleurs musculaires, fatigue générale) → STOP. Va pas flinguer ton système immunitaire pour une course.
Et même si c’est "juste un rhume"…
➡️ ton corps est déjà occupé à combattre un virus.
Lui ajouter une séance = le fatiguer plus qu’autre chose.
😅 Anecdote (aka “le footing qui m’a rendu plus malade”)
Y’a quelques mois, j’ai eu un petit coup de froid.
Pas bien méchant. Nez pris, gorge un peu sèche.
Je me suis dit :
“Allez, footing EF, ça va faire circuler.”
J’ai couru.
Et j’ai empiré les choses.
2 jours plus tard : fièvre, grosse fatigue, repos forcé.
Moralité : j’ai perdu plus de jours à vouloir en gagner un seul.
Depuis, j’écoute un peu plus mon corps. Et je me soigne avant de vouloir performer.
✅ Conseils concrets pour savoir si tu peux courir (ou pas)
Tu peux respirer normalement ?
→ ok pour un footing très légerT’as de la fièvre, des courbatures, une toux grasse, zéro énergie ?
→ reste au chaudTu te demandes si tu dois y aller ?
→ c’est souvent que tu le sais déjà : nonTu veux juste “cocher la case” ?
→ fais une récup active, ou étirements, ou rien du tout : ça aussi, c’est de l’entraînement
En résumé :
Courir malade, c’est rarement une bonne idée.
Tu gagnes plus à récupérer vite qu’à aggraver la situation.
Ton corps, c’est ton terrain de jeu.
Si tu l’écoutes pas quand il te parle, il finira par te hurler dessus.
Et t’en fais pas :
3 jours sans courir ne ruineront pas ta progression.
Mais une vraie rechute, elle, peut te flinguer un mois.
– Matti Lontra


