Courir, c’est bien. Manger en courant, c’est mieux 🍌
(ou comment éviter la fringale au 12e km)
Salut les estomacs ballottés,
On parle souvent d’entraînement, de chaussures, de dénivelé…
Mais l’alimentation en course, c’est le nerf de la guerre.
Et pourtant, quand on débute, c’est souvent flou.
Trop mangé = nausée.
Pas assez = mur invisible.
Aujourd’hui, on va parler de bouffe. Et de course.
Parce que oui, les deux vont ensemble (même si c’est chelou au début).
🧠 La base : ce que ton corps consomme pendant l’effort
Quand tu cours :
– ton corps tape dans les graisses, à faible allure, comme en endurance fondamentale
– plus tu vas vite, plus il utilise du glycogène (stock de sucre rapide)
– mais il a besoin de glucose disponible pour fonctionner correctement
Et quand t’arrives à court : fatigue soudaine, jambes molles, baisse de lucidité = la fringale.
Tu veux éviter ça ?
➡️ Il faut anticiper, pas réagir une fois que t’es déjà flingué.
🍌 Pendant la course : quand et quoi manger ?
🕒 À partir de 1h d’effort, faut ravitailler.
Et plus tu vas long, plus c’est stratégique.
La règle de base :
➡️ 30 à 60 g de glucides par heure selon l’intensité et ta tolérance
Concrètement, ça peut être :
– une demi-banane toutes les 30 min
– un gel énergétique
– une compote, une barre tendre, des pâtes de fruits
– ou même du pain d’épices, des tucs, des trucs chelous mais qui passent bien
🥤 Et surtout : hydrate-toi régulièrement.
Pas trop d’un coup, mais souvent, en petites gorgées.
🍔 Et oui, j’aime manger (et je suis pas le seul ici)
Si la mascotte de cette newsletter est une saucisse,
c’est peut-être pas un hasard 😅
J’adore manger.
Et l’idée de mettre quelques crocs dans un bon burger au ravito m’a déjà sérieusement traversé l’esprit pendant mon dernier semi.
Bon, j’ai pas poussé jusque-là.
Mais clairement, la bouffe fait partie du plaisir.
Et c’est pas incompatible avec la perf, au contraire.
😅 Anecdote (aka "le gel qui m’a retourné l’estomac")
Sur ma première course un peu sérieuse, j’ai pris un gel à la volée au ravito.
Marque inconnue. Goût caramel beurre sel.
Le drame.
J’ai cru que mon estomac allait se rebeller contre moi en direct.
Depuis, j’ai appris une règle simple :
jamais de nouveauté le jour J.
Tu testes en entraînement.
Tu valides ce que ton corps accepte.
Et tu répètes. Encore et encore.
✅ Conseils concrets pour t’alimenter en course
Teste tes produits en entraînement, pas le jour d’une course
Privilégie le simple et digestible (gels, fruits, compotes, barres)
Ravito toutes les 30–45 min, même si t’as pas faim
Bois souvent, un peu à la fois
Si t’es en trail long : pense au salé aussi (ton corps en a besoin)
Et n’oublie pas que l’alimentation post-course compte aussi (mais on en reparlera 🧃)
En résumé :
– Tu dois t’alimenter dès 1h d’effort
– Ton estomac, ça se travaille comme ton cardio
– Ce que tu manges peut faire la diff entre finir fort… ou marcher les 5 derniers km
Alors oui, courir, c’est essentiel.
Mais manger en courant, ça peut tout changer.
À vendredi pour une nouvelle dose de sauce !
– Matti Lontra


