Comment rester motivé quand t’as zéro énergie 🌧️
Entre la nuit à 17h, la fatigue et la flemme, l’automne met le mental à l’épreuve. Mais il existe des astuces pour garder le cap sans se cramer.
Salut les coureurs à moitié endormis,
La semaine dernière, j’ai eu un coup de mou.
Pas une blessure, pas un manque de temps.
Juste… plus d’énergie.
Mon volume d’entraînement est monté à plus de 50 km.
Le passage à l’heure d’hiver a fini le travail :
plus envie de courir le matin,
le soir il fait nuit noire,
et le midi, c’est souvent trop court.
Résultat : motivation en chute libre.
🧠 Le problème, c’est pas la flemme. C’est la fatigue.
Souvent, on confond les deux.
Mais quand ton corps ou ton mental tire un peu la langue, c’est pas de la flemme, c’est un signal.
Ton volume augmente, ton sommeil change, ta routine se dérègle…
et ton cerveau dit simplement :
👉 “Hé, on peut souffler deux minutes ?”
Et ça, c’est normal.
🫠 Ce que j’ai fait
Je me suis accordé une vraie pause.
Pas totale, juste un peu de souplesse.
– J’ai remplacé une sortie par une marche.
– Une autre par une séance de renfo rapide.
– Et surtout, j’ai arrêté de culpabiliser.
Parce que la régularité, ce n’est pas “ne jamais s’arrêter”.
C’est savoir adapter sans tout abandonner.
💡 4 astuces pour garder le cap quand t’as zéro jus
Change ton horaire plutôt que ton objectif.
Si t’as pas l’énergie le matin, cours le midi. Ou le soir. Ou pas du tout ce jour-là.
Ce qui compte, c’est de ne pas tout lâcher.Simplifie tes séances.
Une sortie de 30 minutes, c’est toujours mieux que rien.
Pas besoin d’un bloc choc à chaque run.Rallume la flamme avec le plaisir.
Mets un podcast, va dans un coin que t’aimes bien, cours sans montre.
C’est pas la perf, c’est le plaisir qui ramène la motivation.Souviens-toi pourquoi tu cours.
Pour ton bien-être, ton mental, ton équilibre.
Pas pour Strava, pas pour les chiffres.
⚡️ Ce que j’ai retenu
La motivation, c’est pas une ligne droite.
Et l’automne, c’est toujours une période plus compliquée :
les jours raccourcissent, le corps fatigue, le mental ralentit.
Mais si tu restes flexible et bienveillant, tu traverses ce creux sans tout perdre.
Et souvent, quelques jours plus tard,
l’envie revient toute seule, avec la lumière, et la forme.
En résumé :
C’est normal d’avoir un coup de mou.
C’est normal de lever le pied.
Et c’est pas grave de rater une séance.
Le trail, c’est un sport d’endurance, dans tous les sens du mot.
Alors respire, adapte, et continue d’avancer.
L’hiver ne fait que commencer,
et t’es toujours là. C’est déjà une victoire.
— Matti Lontra


